Avec Serge PRIOUL | Un poème dans CARNETS DU BARROSO
27/12/2016
La bougie meurt au fond du chandelier
Vite pour qu’il colle
J’écrase sur le fondu brûlant
Un nouveau bâton de cire
C’est un geste que je n’aime pas
Mais je l’oublie bien vite
Dès que j’ai rallumé la chandelle
Ainsi vais-je d’un poème à l’autre
Petit-déjeuner aux dernières chandelles
Le lac pétille d’une varicelle d’éoliennes
Déjà nos regards
Se perdent dans le silence du départ
Il faut quitter Negrões
Passer à autre chose
Mais qui encore
Part de Negrões
Et y revient
Ne cache pas mes pierres
Dit Régine
Ces murs-là sont nos cœurs
Et ce ruisseau
Qui nous caresse au passage
Puis longe le cimetière
N’est pas plus d’eau
Que nos corps qui traversent
Espaces pays lacs montagnes
Croisent des hommes
Un moment
Mais d’envie
Serge PRIOUL , Carnets du Barroso | Editions vagamundo | liber#4
Photographies de Gérard FOUREL | Préface de Sylvie DURBEC
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